Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

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baba66
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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par baba66 » jeu. 14 mai 2015 à 23:34

Elles sont très simple à maintenir mais vraiment dur à reproduire et peut-être un peu discrète à mon goût, sinon très bon projet des photos peut être :D
C'est assez dis la baleine et plouf je me cache à l'eau !

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Stalker » ven. 15 mai 2015 à 8:24

Quelles patellines exactement?

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baba66
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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par baba66 » ven. 15 mai 2015 à 10:06

Mince après recherche j'ai des Ferrissia fragilis qui viennent d'Amérique du Nord donc pas locale :(
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Donc les patellines de ralke son plus probablement des Acroloxus lacustris
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ou des ancylus fluviatilis
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Voilà
C'est assez dis la baleine et plouf je me cache à l'eau !

Ralke
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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Ralke » ven. 15 mai 2015 à 10:15

Arf, t'as pas de veine. Mais tu les as récupérées où ? Avec des plantes de jardinerie ? Où dans la nature (ce qui serait autrement plus ennuyeux)...


Celles que j'ai récupéré, je pense qu'il s'agit de Acroloxus lacustris. A cause de cette sorte de différence de couleur entre la base et le sommet de la coquille. Mais en réalité, c'est très compliqué de faire la distinction entre celle-ci et la fluviatilis, surtout si elles sont vraiment jeunes.

En plus, dans le bac, la photo devient à peu près impossible, elles "disparaissent" dans une touffe de végétaux, au fond d'une vallée de substrat ou sous une racine et n'en sortent que lorsqu'elles ont fini de brouter la région, ce qui veut dire à peu près jamais. En effet, j'ai l'impression que ces bestioles ne sont pas si voraces que ça et que leur univers pourrait se résumer à 10 centimètres de surface pour toute leur vie sans problème, pourvu que leur écosystème soit suffisamment propre.

Ce qui est certain, c'est que Acroloxus lacustris est très rarement rencontrée au niveau national. Pourtant, elle n'entre pas dans les espèces protégées ou réglementées. Elle est sur liste rouge, évidemment, mais cela tient à ce que son habitat naturel tend à être pollué et/ou détruit, comme de toute façon la plupart des bestioles aquatiques locales.
Dans le coin où je suis, si on sait où chercher, elle est très facile à observer. Comme elle aime les eaux très oxygénées, je vais directement à une petite "chute" d'eau de la rivière, façon belvédère de Vienne mais en plus petit, et que ce soit en amont ou en aval, c'est blindé de patellines.



[Pour les photos, cela va bientôt venir : le problème de l'eau verte a été tué dans l'œuf après "extraction" des gambusies, qui ont rejoint leurs semblables, et "réensemencement" de cyclops et autres cladocères. En moins de 4 jours, mon eau est redevenue quasiment limpide, avec de la vie grouillante à tous les niveaux du bac. Ahurissant comme ces poissons me dézinguaient l'équilibre du bac. Enfin, je leur fais peut-être aussi un mauvais procès, puisque pas mal de poissons me les auraient aussi boulotté, en l'état de la végétation somme toute assez maigrichonne.

Bref, je n'ai pas encore produit de photos d'ensemble, parce que pour l'instant, c'est encore très "work in progress". Je ne suis pas partisan de l'aquascaping à domicile, mais pour les photos, je prône la décence du minimum syndical.]
Modifié en dernier par Ralke le ven. 15 mai 2015 à 10:22, modifié 1 fois.

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Stalker » ven. 15 mai 2015 à 10:17

Les Ancylus sont assez gros (5-10mm) et sont bruns, les autres sont translucides
Les Acroloxus sont très alongés comme des grains de riz, de plus leur coquille est "enroulée" dans l'autre sens, du coup le bout (particulièrement pointu) de leur coquille penche du coté opposé des autres
Les Ferrissia sont les plus communs, bien ovales, pas plus de 2-3mm de long, il est probable que la majorité en aquarium soient des Ferrissia fragilis mais il y a des espèces locales aussi. F. fragilis est de toute façon si représentée dans la nature et si semblable à ses cousines locales que ça revient au même...

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par baba66 » ven. 15 mai 2015 à 10:25

Pour te dire d'où elle viennent c'est coton, aussi loin que je m'en souviens elle était sur les plantes(des pontederia ) de l'étang(il me semble que des petits ruisseaux se jetais dedans,) à koi d'un ami de mon père, on avait récupérer des poissons et des plantes pour un bassin (qui n'existe plus d'ailleurs )et c'est plantes on fini dans mes bacs et je viens de m'apercevoir qu'elle prolifèrent dehors et stagnent un peu dedans
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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Ralke » mar. 19 mai 2015 à 22:01

Après avoir constaté que les prêles des marais avaient jeté l'éponge, j'ai fait une sortie botanique pour trouver une plante qui émergerait du bac.

J'avais l'espoir que sans avoir à mettre des supports ad hoc, la prêle pousserait suffisamment haut pour émerger du bac tranquillou. Mais en fait, elle a tenté, puis a noirci et finalement elle a pourri. Bref, au temps pour moi ; si je ne veux pas bricoler ou encombrer mon bac de récipients de fortune artisanalement disposés à faible profondeur, il va me falloir mieux adapter le choix des végétaux.

Du coup, j'ai pris une scirpe des marais (Eleocharis palustris), dont les tiges dépassent déjà gentiment du bac. Je pense que je ne risque pas de la voir péricliter.

Je tente également quelques expériences de trempouille de mousses. Il me semble que Stalker avait mis un lien pour un guide et des clés d'identification de ces végétaux-là, c'est d'ailleurs ce qui m'a inspiré à tenter la chose, mais je n'arrive plus à le retrouver, ce lien. Quand ce sera fait, je pourrai les identifier plus précisément.

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Stalker » mar. 19 mai 2015 à 22:04

Pour une fois c'était pas moi!

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Ralke » mar. 19 mai 2015 à 22:12

Arf zut. :mrgreen:

Je trouverai quand même.

Edit : si si, c'était toi, dans le sujet Ze draïve du poub' !

Eh eh, tu ne t'en souvenais plus... bon, ce soir pas envie de chercher, mais je mise gros sur ces bryophytes aquatiques et supra aquatiques pour suppléer à la mission oxygène du bac, tant que les plante n'auront pas suffisamment prospéré et embelli.
Et puis, il me semble que si je veux projeter des crevettes Desmaresti dans le bac, ces végétaux seront précieux pour leur reproduction éventuelle.

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Stalker » mar. 19 mai 2015 à 22:24

Oui mais l'Elocharis n'y est pas dans mes liens...

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Ralke » mer. 20 mai 2015 à 9:27

Oui, la scirpe des marais, ce n'est pas toi ; en même temps, ce n'est pas un bryophyte :wink: .

En fait, j'ai à peu près identifié quelques bryophytes que je mets en trempouille ou en surface posé sur mes "flotteurs" en liège ces derniers jours ('tention, on ca causer avec leurs petits noms techniques, pour que vous puissiez le cas échéant en trouver des images ailleurs, dans toute leur splendeur) :

- Lunularia cruciata (famille des Hépatiques à thalle) : posé sur un des flotteurs. Pour le paysage, parce que je ne suis pas certain que cela ait une utilité pour le bac,

- Cratoneuron commutatum ou une de ses proches cousines, parce que franchement, pour la différencier, même avec les indications savantes du guide... (famille des Mousses) : sur le substrat, pour "voir" ce que ça va donner.

- Fontinalis antipyretica (famille des Mousses) : "artistiquement" placée sur quelques flotteurs, pour les faire pendre, façon abri pour les minibêtes de surface ;

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par fretka » mer. 20 mai 2015 à 12:17

La dernière, dite aussi mousse de fontaine sur ce forum est parfaite en immergée, et pousse la plupart du temps mieux dans les coins sombres.
Il n'est pas de plus grand crime que de se substituer à la conscience d'autrui...
Ce doit être ça, après tout, le bonheur: la satisfaction de ne pas être l'autre...

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Stalker » mer. 20 mai 2015 à 12:21

Et n tient pas du tout en émergé ;)

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Ralke » mer. 20 mai 2015 à 15:26

Merci à vous deux, je vais procéder aux ajustements. Je pensais que cela tiendrait à partir du moment où la majeure partie de la mousse trempouillait, mais je ne vais pas prendre de risque.

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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Message par Ralke » ven. 02 oct. 2015 à 13:17

Bon, je réémerge des profondeurs de l'été (boulot boulot cet été) et de la frénésie de la rentrée (encore plus de boulot, pinaise).

Le temps de livrer les évolutions notables de mon bac du terroir du Sud-Ouest. Je dis évolutions notables, mais c'est en fait très anecdotique. Une sorte d'inventaire des survivants après les grosses chaleurs qui m'avaient pas mal inquiété.

- Invasion de filamenteuse toujours d'actualité, mes plantes n'ont pas réussi à prendre le dessus, je suis encore obligé de les aider de temps en temps. On verra l'année prochaine. Je pense que seules les basses températures vont la calmer pour un temps, cette invasion. Qui me semble entretenue par une exposition indirecte mais conséquente à la lumière du soleil.

- Les physes adooorent brouter dedans, mais comme indiqué par d'autres sur le forum, elles ne sont pas spécialement une solution et ne traitent qu'en partie le symptôme. Elles profitent bien, jusqu'à devenir de monstrueuses frégates intergalactiques, sur la coquille desquelles leur bouffe préférée arrive même à pousser (vision terrifiante s'il en est...).

- les planorbes dorés se sont retranchés dans les coins sombres épargnés, voire estivent.

- disparition de tout végétal autre que le miriophyle, la mousse de fontaine et le potamot de mon pourvoyeur attitré, en immergé, et la scirpe et les diverses mousses en émergé ; le reste n'a pas pu lutter contre les algues.

- Les gammares, après le coup de chaud de l'été, ont montré une certaine résilience, puisqu'elles refont de la figuration. Vu leur petite taille, la souche originelle a trépassé après avoir passé le relais à une génération acclimatée, je touche du bois.

- Les patellines (ne sais toujours pas si elles sont d'Europe ou de rivière, cela dit, elles ne semblent pas asiatiques d'animalerie, c'est déjà ça de pris) : elles m'ont filé une sacrée frousse, quand on sait leur faible résistance aux coups de chaud et leurs exigences en terme d'oxygénation... Elles avaient disparu au plus fort des chaleurs et des filamenteuses, j'avais déjà rédigé leur éloge funèbre, toussa. Puis elles ont réapparu, escortées de quelques spécimens minuscules, aisément distingués des bébés physes. Donc, a priori, elles ont fait souche aussi !
Je les soupçonne de s'être un temps comme "enkystées" sous les pierres, comme certaines que j'avais observées en rivière, quand tout était tiédasse.

- métamorphose et départ réussi d'un nombre enthousiasmant de libellules et autres demoiselles, à partir de la piste d'envol de la scirpe : les larves de moustique en étaient toutes soulagées, les pauvresses, et moi j'ai eu le sentiment du devoir accompli, en montrant les scaphandres secs à mes fifilles.

- concerts privés et permanents de micronectes, qui ont eu l'air de s'adapter à tout et de vouloir rester pour toujours dans cet univers cotonneux et bourré de miam.

- fiesta et copulation permanentes des mini-bêtes, cyclops, daphnies, vers en tout genre, y'en a au moins qui s'éclatent dans la filamenteuse et la vase résultant de la digestion de filamenteuse par les physes...

- boutures réussies et involontaires d'hydres d'eau douce, qui ont du boulotter plus de larves de moustique que les bébés libellules.

- arrivée sournoise et furtive d'hydracariens noirs et rapides, qui mangent des trucs. Je suppose. J'imagine. Mais je ne veux pas vraiment savoir ni quoi ni de quelle manière.


Donc, étapes suivantes : préparation du repos automnal et hivernal, dopage des végétaux désirés pour le printemps, commande d'Atyae d., recherche de cagouilles de calibre supérieur (les planorbes et les physes, check, maintenant, j'aimerais avoir du plus lourd, toujours local hein) et remise en service des futurs incubateurs à insectes.

Non parce que bon, pile au moment où j'étais parvenu à convaincre des insectes de type hexapode de venir pondre chez moi (ce n'étaient pas des éphémères, ni des phryganes, mais des artisans venus travailler sur le toit m'ont *%$²qué le seul poubellarium qui avait eu leur faveur avant que j'aie pu les identifier clairement, en faisant tomber un truc encombrant et électrique dessus, allez savoir comment. J'étais bien vénère, ce coup-là, même si le bac n'a jamais été en danger, lui.


Voili voilu les nouvelles du front, comme on dit.

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