Poubellarium interNational Connection

Ca se passe par ici

Hahaha ils ont contré Stalker dès le deuxième paragraphe

Edit :
Et ils m'ont séché dès la première pub intercalée

Ha parce que tu as 3 enfants ?

Presque mais je me suis quand même senti un peu visé

https://www.risebox.co

Je vais mettre des fraises dans mon bac

Ce qui me gêne c'est l'aquarium des poissons... En élevage, ok je comprends. C'est sur le lien de Flo, dans le principe c'est génial, c'est le principe qu'on utilise plus ou moins, si en plus on peut faire pousser ses radis ok, mais la cuve nue avec les poissons j'adhère pas... On ne respecte pas leurs besoins, l'important c'est qu'ils chient... Finalement, présenté comme ils le font, je trouve pas ça écolo du tout.

Entièrement d'accord: réduire l'animal à une source de caca sans prendre en compte son bien-être n'a rien d'écolo. C'est ce qui se fait aussi dans l'usine des 1000 vaches, où les bêtes sont parquées et nourries sans jamais voir un brin d'herbe, juste pour chier et alimenter l'usine de méthanisation à côté.

J'imagine que c'est comme à peu près tout: à petite échelle, ça peut être génial, à grande échelle industrielle, ça devient n'importe quoi... dommage.

Par contre on peut faire pareil chez nous et facilement finalement avec une pompe pour remonter l'eau.... Il y en a pas un qui me ferait des plans de montage par hasard ?

C'est quand même dommage de reléguer les poissons tout en bas. A moins de vivre à plat-ventre sur son plancher...
Quant à la culture sous les leds...
C'est marrant, mais les fraises poussées sous éclairage artificiel, ça ne me tente pas plus que ça.
Les meilleures fraises du monde, c'est celles que je mangeais dans le jardin, tièdes au soleil.
Ça doit remonter au siècle dernier, sinon au dernier millénaire. Bref, pas d'hier !

La hauteur de l'aquarium ne me dérangerait pas plus que ça, chez nous ils sont très bas pour être à hauteur du petit dernier donc finalement on a tout le temps le cul par terre

Scarlett a écrit :Entièrement d'accord: réduire l'animal à une source de caca sans prendre en compte son bien-être n'a rien d'écolo. C'est ce qui se fait aussi dans l'usine des 1000 vaches, où les bêtes sont parquées et nourries sans jamais voir un brin d'herbe, juste pour chier et alimenter l'usine de méthanisation à côté.

J'imagine que c'est comme à peu près tout: à petite échelle, ça peut être génial, à grande échelle industrielle, ça devient n'importe quoi... dommage.

Heu, attention à ces idées reçues sur la taille:
1) Dans bien des petites fermes les vaches ne voient aucun brin d'herbe frais non plus.
2) Dans ces grandes fermes industrielles modernes, le bâtiment et les méthodes sont corrélées avec les dernières informations scientifiques connues sur le bien être animal (chauffage, hygiène, place dispo etc..), les animaux sont donc installés dans de bien meilleures conditions que dans les petites fermes aux normes d'il y a 60ans.
3) Ce problème (cette vision des choses) se pose uniquement en France et est liée à notre psychologie qui veut que petit et artisanal = forcément mieux. Or ce n'est pas toujours le cas, et à l'étranger ils n'ont pas cette vision, et il est orgueilleux (de la part des français d'une manière générale) de toujours penser qu'on a raison en France et que ce sont les autres qui ont tort (mais en tant que français moi aussi je tends à avoir ce réflexe comme tout le monde).


Flo, la croissance sous lumière led veut simplement faire comme le naturel en l'optimisant. Donc rien de méchant au final. Par contre ces fraises sont souvent cultivées hors sol.
Au final:
- croissance optimisée = croissance "trop" rapide donc fruit chargé d'eau et manquant de goût
- hors sol: le fruit n'absorbe aucun terroir (c'est à dire aucune molécule inhérente à la complexité du sol sur lequel elle pousse) soit encore moins de goût.
Du coup, et c'est là où je te rejoins, le fruit n'est au final pas gouteux et ne vaut pas une croissance lente au soleil sur la terre ferme, sans produit chimique (pour la santé), comme on peut faire dans son jardin.

Astaras a écrit : Heu, attention à ces idées reçues sur la taille:

Fretka n'aurait pas mieux dit.

Dans les grandes exploitations bovines, tout est calculé pour assurer le meilleur rendement possible (dans le respect des diverses normes européennes et locales) tout en protégeant le consommateur, pas pour assurer le meilleur bien-être animal. (En tout cas c'est très secondaire comme préoccupation.)

Les petits producteurs ne peuvent pas se mettre aux normes parce que ça leur coûterait trop cher.

Du coup une vache peut être mieux dans une ferme familiale (par exemple: si elle est en pâturage extérieur l'été avec suffisamment de nourriture de qualité et d'eau, et rentrée l'hiver) ou non (Si, faute de moyens, il n'y a pas assez de nourriture et qu'elle crève de faim, si elle n'a pas à boire en cas de canicule, s'il n'y a pas assez de locaux pour la rentrer quand il neige etc... )

Astaras, merci pour ces précisions qui m'ont fait me rendre compte que mon commentaire pouvait prêter à confusion. J'ai eu l'air de faire une grosse grosse généralité dans ma dernière phrase, alors que celle-ci se référait uniquement au sujet de départ sur l'aquaponie et ce qui en était montré dans ce reportage.

Pour ce qui est de l'élevage du bétail en revanche, je suis bien d'accord qu'il y a plein de nuances et de cas par cas à prendre en compte (comme Pacu, merci aussi); je n'évoquais donc qu'un exemple flagrant de gigantisme industriel nuisant gravement au bien-être animal (en plus d'être un non-sens sur plein d'autres points, y compris humains), celui de l'usine des 1000 vaches de Drucat, dans la Somme, que je connais malheureusement bien. J'en profite pour ceux qui ne connaîtraient pas encore toute l'horreur de cette usine pour signaler le nom et le site de l'association NOVISSEN, qui lutte encore et toujours contre ce monstre. Vous pourrez trouver beaucoup d'infos sur les raisons de s'opposer à cet ignoble machin.

Et j'ajoute que ce qui a été dit sur les fraises est un amalgame où de nombreux facteurs agissant sur la qualité organoleptique ont été omis.
Le premier facteur qui influence le gout et l’arôme des fraises est la variété, ensuite la diversité intraindividuelle de chaque plant, la date de récolte et le stade, ensuite l'ensoleillement, lié à la température, la fumure, l'irrigation, l'état sanitaire... etc.