A mon sens, les poissons peuvent très bien vivre "heureux" dans un volume plus petit que ce qui est préconisé généralement.
Par contre, même avec un très gros volume, ce qui compte, c'est (du plus important au plus nuançable) :
- L'implantation du bac (cachettes, profondeur/espaces dégagés pour nager/plantations/luminosité, etc.). Contre-exemple : des scalaires dans un bac de faible profondeur encombré de décors et très éclairé
- La compatibilité entre habitants de l'aquarium (mélange de poissons "timides" et de torpilles sous acide, de proies et de prédateurs potentiels, de très gros et de minuscules, etc.). Contre-exemple : un betta et des boraras
- La compatibilité entre les besoins des divers habitants, en terme de température, brassage éventuel de l'eau, nourriture, etc. Contre-exemple : un poisson rouge et des cardinalis
- Le respect des conditions de vie "idéales" préconisées pour les habitants en fonction de leur biotope d'origine (eaux calmes ou brassées, fraîches ou chaudes, acides ou basiques, etc. etc. etc.). Ce point est selon moi très sujet à caution, car bien des poissons sont d'élevage et n'ont jamais connu leurs conditions théoriques de maintenance ; en outre, une majorité des fiches disponibles sur le net pêchent par exagération, prosélytisme, voire méconnaissance totale du comportement de l'animal
Et je crois aussi qu'un poisson progressivement habitué à un environnement plus "naturel" (maintenance en low-tech, estive et/ou respect d'une variation des conditions selon qu'il fait jour ou nuit, qu'on est en saison chaude ou pas, qu'il pleut ou non - en extérieur ou par gros changement d'eau -, nourrissage fréquent avec du vivant) devient plus tolérant et plus solide. Voire, mais là on est presque dans le domaine de la croyance, plus "heureux"
