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Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : mar. 28 avr. 2015 à 20:52
par Astaras
Bah peuvent pas la becter tout simplement? :roll:

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : mar. 28 avr. 2015 à 20:54
par Aurélien234
On arrive même pas à la choper :lol: Un renard s'en chargera, ou la nationale à 300m.

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : mer. 29 avr. 2015 à 9:35
par mindar
les abeilles europeenne commence doucement a être capable de ripsoter aux frelons asiatiques ,à l'instar de leurs cousines aux ocelles bridées :wink: mais c'est pas encore gagné

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : jeu. 30 avr. 2015 à 8:29
par Ralke
Oui, il paraît.

En attendant que l'empire contre-attaque, les poules sont aussi une solution, en complément de la grille à l'entrée.
En tout cas, c'est ce que font certains apiculteur du coin.

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : ven. 08 mai 2015 à 15:00
par Ralke
Tadan ! (me revoilou !)

Et j'ai une nouvelle photo de mes piranhas ! Et elle n'est pas complètement à ch..., pour une fois.

Voilà les monstres, qui prennent la pose :


Image

Non, je parce que j'ai de nouveau des doutes, je pense que j'en aurai encore longtemps d'ailleurs. La nageoire caudale ne correspond carrément pas à celle d'un vairon, le museau a perdu de son arrondi, les taches, bref. J'ai cru que les juvéniles pouvaient faire les intéressants, et sortir des caractéristiques normales, mais bon, là, je ne peux plus m'illusionner... alors, des idées ? A partir du moment où ce ne sont pas des black bass, hein...

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : ven. 08 mai 2015 à 15:11
par Ralke
Non mais zut : Gambusia holbrooki. J'ai des mâles et des femelles.
:cry:
C'est à peu près certain, et c'est la loose.

Espèce allochtone (pas du coin, enfin, pas comme il le faudrait, elle vient des États-Unis où elle est appelée "Mosquito fish" pour des raisons évidentes ;
allez, un p'tit coup de wiki pour la forme : cette écaille est devenue une espèce invasive dans de nombreuses voies navigables à travers le monde suite à son introduction, car ce poisson prédateur de moustiques apprécie aussi les œufs des poissons économiquement souhaitables et réduit la biodiversité en mettant en péril certaines espèces indigènes rares de poissons et d'invertébrés.

Eh ben, notre réserve naturelle en est pleine, ainsi que les fossés environnants donc, lorsque le printemps est particulièrement pluvieux. On comprend son fort pouvoir de propagation.
Cela dit, notre réserve est aussi blindée de poisson-chat, tortues de Floride, écrevisses américaines, élodées, renouées du Japon, et autres silures, de l'inconvénient d'être dans un coin démographiquement dense, on retrouve de tout. Du lâcher "innocent" d'un animal dont on ne veut plus jusqu'à l'introduction consciente de trucs pour simplement rendre la pêche plus sportive.

En tout cas, jusqu'à présent, entre l'invasion des filamenteuse et leur côté trop juvénile, je pouvais encore avoir des doutes sur l'identité de mes poissons, mais là, faudrait être aveugle.
Du coup, je me tâte : je pourrais bien les remettre dans leur milieu ; enfin, pas le fossé, parce qu'il est vraiment dégueu maintenant, ce serait cruel.
D'un autre côté, c'est une espèce invasive, mais qui a déjà correctement envahi notre espace. 6 de plus ou de moins dans un endroit tout proche, là où on peut en voir des centaines de la berge, cela ne changera probablement rien. Dilemme. Dans tous les cas, j'suis à peu près certain de ne pas en vouloir dans mon bac "régional". :?

Au fait : Baba66 avait raison, du coup. Alors que la photo était super floue, ça c'est du coup d'œil. Impressionnant. :shock:


Bon, avant de noyer mon chagrin dans de l'eau, je vais penser au plan B : épinoche (Roland13 me l'avait déjà suggéré) et/ou vairon (des vrais, bon sang). S'agissant des vairons, je ne compte même plus les magasins qui en vendent pour la pêche au vif.
Pour les épinoches, plus compliqué. Je crois savoir que leur pêche est selon les départements limitée ou interdite, dans d'autres carrément encouragée. Mais je ne pense pas m'en procurer avant un certain temps, vu mes disponibilités ces temps-ci.

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : lun. 11 mai 2015 à 16:59
par Roland13
Pourquoi tu veux pas les garder ?

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : lun. 11 mai 2015 à 17:09
par Aurélien234
Viendra un jour où les bacs régionaux de chez nous seront pleins de perches-soleil, d'écrevisses de Louisiane et de gambusies...

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : lun. 11 mai 2015 à 17:32
par Roland13
Ce sont maintenant des poissons de chez nous. Ils n'en partiront plus.

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : mar. 12 mai 2015 à 15:24
par fretka
Entièrement d'accord, car quelle limite de date mettre aux néophytes?

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : mar. 12 mai 2015 à 21:44
par Ramon
Salut,
je suis dans le Lauragais, te l'an dernier dans un tout petit ruisseau j'ai avec un piège à bouteille j'ai pêché une ou deux loches franches.
Facile à pêcher et avec un nom comme ça bien de chez nous.

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : mer. 13 mai 2015 à 15:57
par baba66
D'après wiki c'est un poisson nocturne qui reste caché le jour, donc pas forcément le meilleur choix pour un aquarium :?

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : mer. 13 mai 2015 à 18:30
par Ralke
Yep ; remarques pertinentes s'il en est.

En fait, quand je parle de bac régional low-tech, c'est entre autres choses pour monter une forme de reproduction d'un écosystème local vertueux. C'est à dire quasi-autonome (je dis quasi parce qu'un bac, hein, ça n'a pas la taille critique pour être stabilisé sans une forme de contrôle), avec des interactions saines, en s'imposant comme "handicap" de ne faire participer à l'exercice que des espèces locales, par ailleurs les plus à même de supporter des conditions low-tech.
D'une pierre deux coups, idéologiquement.

Une sorte d'exercice délicat visant à reproduire un pan le plus complet possible du cycle aquatique d'eau douce local, donc régi par des critères d'efficacité, d'authenticité et de rusticité.
Et de l'observer évoluer évidemment, le plaisir des yeux, c'est important.

Pourquoi ne pas garder les gambusies, dans ce cas, effectivement ? Après tout, c'est une espèce qui a fait son nid dans les parages et qui, c'est tout à fait vrai, ne semble pas prête à en disparaître.
Cette espèce serait plutôt du genre à faire disparaître d'autres espèces plus fragiles, en boulottant leurs œufs, alevins ou larves.
Du coup, la réponse est presque dans l'exposé. Oui, la gambusie, c'est désormais du local. Non, ce n'est pas un participant "vertueux" du cycle local. Tout comme les silures ou les écrevisses de Louisiane.
Ce n'est pas de la "xénophobie" aquatique, ce serait plutôt une façon d'éviter de mettre en avant des fléaux locaux dans un bac que je suis amené à regarder lorsque je souhaite me relaxer.
En plus, question pratique, vu la voracité des gambusies, qui boulottent toutes les minibêtes jusqu'au moindre micro-cyclops, je n'ai presque aucune chance d'équilibrer les cycles planctoniques et j'ai même de l'eau verte qui commence à poindre.

Bref, tout ça pour dire que si une nouvelle espèce est connue pour s'être acclimatée à notre environnement, pour y avoir trouvé une niche sans déranger les autres, pour participer à l'alimentation de chainons locaux de manière vertueuse, alors oui, autochtone ou non, je ne le proscrirai pas forcément de mon bac.

***

Pour la loche, c'était l'un des poissons que j'avais envisagé au départ, mais la configuration de mon bac et sa petite contenance (on parle d'un 120 litres seulement) m'ont dissuadé pour l'instant, alors même que je n'avais pas encore étudié le côté légal de son transport-détention.

Idéalement, le bac ne contiendra que peu de poissons, de très petite taille, avec un rôle d'équilibrage ou a minima un impact le moins dévastateur possible sur la pérennité des cycles (azote, plancton, etc.). De là, je proscris par avance tout ce qui est carpes, poissons prédateurs de moyenne importance et poissons fouisseurs.
D'où l'attrait pour les vairons et autres épinoches (seule exception pour les fouisseurs, parce que leur comportement reproductif me fascine et qu'ils sont minuscules), et encore, lorsque les plantes auront bien poussé. A ce titre, on peut dire que les gambusies étaient une sorte d'erreur d'impatience de débutant, parce que j'avais toujours trouvé ces petits éclairs blancs au bord des berges faciles à récupérer et/ou entretenir et plutôt mignons, sans vraiment les connaître pour ce qu'ils sont.

***

MAJ des pensionnaires du bac :
- des gammares : idéal pour prévenir la réapparition des filamenteuses, pour boulotter en partenariat avec les planorbes les déchets, pour aérer un peu la couche superficielle du substrat. Elles sont en outre assez rigolotes à observer, leur mode de reproduction est juste dingue. Bref, il m'en fallait.
Pour l'anecdote, je les ai pêchées dans un lavoir communal, qui en contient des milliers. D'ailleurs, il semble ne contenir QUE des gammares ET une sorte de mollusque à coquille noire, minuscule, effilée et pointue. Bref, j'ai de la curiosité pour ces mollusques, mais pour rien au monde je n'en récupèrerai tant que je n'en saurai pas plus à leur sujet et sur leur caractère potentiellement explosif en terme de prolifération.

- des patellines d'Europe (ou des fleuves, compliqué de se prononcer) : je fonde l'espoir qu'un jour, elles pourront nettoyer les vitres du bac. Mais pour l'instant, c'est plus une curiosité rigolote dans le bac qu'un ajout significatif en terme de rôle dans l'écosystème. Pêchées dans la rivière toute proche.
A noter qu'elles me serviront d'indicateur, avec les planorbes, sur l'oxygénation du bac.

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : jeu. 14 mai 2015 à 22:48
par baba66
Merci ralke j'ai des palettine dans mes bacs et j'ai jamais été foutu de les identifier ou de prendre une photo correct pour demander sur le forum maintenant je sais se que s'est
Sinon j'ai des atyaephira demestrei dans mon bac si elles se reproduisent et que je passe dans le Tarn je te fais signe

Re: La bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...

Posté : jeu. 14 mai 2015 à 23:22
par Ralke
Merci à toi de me confirmer que la patelline s'acclimate en bac low-tech, parce que j'avait encore une frayeur, c'est que question oxygénation, ce soit un peu juste.

Pour la crevette Atyaephyra desmaresti, ce serait super ! En voilà une qui est locale (Sud de la France), robuste, toussa. Presque trop, car elle est devenue invasive dans le Nord. Mais pour un bac de chez moi, ce serait pas mal du tout, carrément. Un de ces jours, qui sait ?