Gérard, je comprends assez bien la situation. Et comme c'est en famille, on ne peut pas avoir les mêmes demandes que face à un patron "normal", il y a malgré tout de l'affectif qui intervient...
Tritium, nous avons des moutons, des poules pondeuses et des ânes. Et nous faisons un peu de céréales, bien que les terres ne s'y prêtent pas, le tout en bio.
Les céréales permettent d'avoir moins de frais d'alimentation des moutons en hiver, et aussi de refaire les vieilles prairies.
Les poules permettent de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier

: la viande de mouton n'a pas augmenté (40 F en 83, 6 € maintenant...) et mon mari s'est esquinté une vertèbre il y a 20 ans, donc cherchait une production moins traumatisante pour son dos.
Les ânes, c'est une production qui a commencé par hasard, une personne qui nous devait des sous et qui avait une ânesse de race Bourbonnaise. On l'a fait reproduire, présenté ses petits au concours de race, et vu que c'est une bonne. On s'est donc piqués au jeu, on dresse les jeunes pour les valoriser à la vente, mon mari se met à faire des concours d'utilisation, et des femelles ont représenté la race au Salon de l'Agriculture...
Mais rien dans tout ça ne nous fait vraiment vivre, on a mangé avec les alloc, puis avec mon salaire d'assistante familiale, puis avec le chômage, et dans 2 mois, il n'y a plus rien de tout ça
Alors, nous avons aussi besoin d'une bonne dose de bonnes ondes
Vivi, on pense bien à toi!