Juste au cas où ?
Posté : lun. 10 sept. 2007 à 13:51
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Tribune de Genève a écrit : «Les questions où, quand et comment Ylenia est décédée restent pour l'instant sans réponses», a concédé hier le juge d'instruction du canton de Saint-Gall, Erich Feineis. Les premiers résultats de l'autopsie menée sur la fillette, retrouvée samedi, ont pourtant permis d'établir deux certitudes: le corps ne porte pas de traces de violences ni d'abus sexuels. Ce qui exclut donc la mort par strangulation, par balle ou par coups. De quoi est décédée alors Ylenia, enlevée le 31 juillet à Appenzell devant la piscine couverte?
Pas toutes les réponses
«La noyade est exclue, de même qu'il est très peu probable que la mort de la fillette soit un accident, avance le médecin légiste Daniel Eisenhart. Et aucun indice ne laisse supposer qu'elle aurait été enterrée vivante.» Reste alors la thèse de l'empoisonnement ou de l'étouffement. Pour connaître la cause exacte du décès, des analyses plus détaillées sont en cours. Les résultats ne sont pas attendus avant plusieurs semaines.
Reste que le corps d'Ylenia ne livrera peut-être pas toutes les réponses aux nombreuses questions en suspens. «Après six semaines, il ne sera probablement plus possible de déterminer exactement oùet quand la fillette est décédée», estime le médecin légiste.
«Probablement pas un tueur en série»
L'autopsie apporte néanmoins une nouvelle lumière sur la personnalité d'Urs Hans von Aesch, assassin présumé de la petite fille. Et confirme la thèse que le ravisseur n'était probablement pas pédophile, comme supposé jusqu'ici par la police et les médias. En ce sens, les faits donnent raison à sa veuve Vreni von Aesch. Dans un entretien donné au SonntagsBlick et repris par LeMatin dimanche, elle avait toujours nié que son mari était pédophile. Cette femme de 58 ans avait avancé une hypothétique explication au meurtre suivi du suicide de son mari: «Peut-être avait-il peur de quitter seul ce monde. Il avait ses convictions: la vie était une corvée, sans plus aucun plaisir. Je n'exclus pas qu'il ait songé à épargner pareille horreur, pareille existence à un enfant.» «La police espagnole n'a jamais retrouvé de matériel pornographique au domicile d'Urs Hans von Aesch», confirmait récemment de son côté......