Justice
Posté : ven. 29 mars 2013 à 22:00
Ce message un peu hors sujet ici. Mais parce que mon cas n'est cas unique, parce que j'ai été bien conseillée et bien soutenue et parce qu'on n'ose pas toujours, il me parait important de "témoigner"
Pour résumer, j'ai prix en location une maison en mauvais état, le proprio devait continuer les travaux après mon installation et ce qui devait arriva, hop, proprio aux abonnés absents.
Dégâts des eaux, réparation mal faite, besoin d'avoir des infos, consultation CAF sur le logement décent (seule réponse de mon proprio "c'est de l'ancien, vous avez des goûts de luxe" ou "je ne suis pas obligé de fournir ci ou ça". conseil de la CAF de me rapprocher de la DDE et la DDE prend ma demande d'info comme une plainte.
Procédure administrative perdue dans les méandres français(es ?), pas de classification d'insalubrité, pas de moyens de pression. La DDE m'avait conseillé de mettre en place en même temps une procédure judiciaire. Idem, très long mais grâce à ma protection juridique, j'ai hérité d'un bon avocat, bon voulant dire qui connait ce type de dossier.
Les emmerdes ont commencé en 2008, la procédure judiciaire réelle (après passages d'experts) en 2010. En référé, normalement plus court.
Et ce matin, au courrier, j'ai information de l'avocat que le tribunal a condamné en premier ressort mon proprio. Il peut faire appel sous un mois (wait and see) mais quand on lit le jugement, on a du mal à imaginer comment faire changer de point de vue la justice. Et j'ai quant à moi, un jugement relatant fort bien comment j'ai été blousée. Ça fait du bien, ne serait ce que ça (point de vue finances, s'il paie, ce ne sera pas énorme, disons que je rembourserai ma mère des frais de déménagement qu'elle m'a avancé mais c'est toujours ça de moins de dû, je n'ai pas gagné au loto avec ce jugement) parce qu'à force, on se dit que c'est normal et que oui, on est exigeant mais non, il y a des lois et le jugement les rappelle.
Il y a des quantités de mal logés en France et ils n'osent pas faire entendre leurs droits.
Moi même, si la DDE n'avait pas pris comme plainte mon premier courrier et si elle ne m'avait pas demandé de mettre en place la procédure judiciaire (qui pouvait l'aider), je ne l'aurais pas fait.
C'est éprouvant, l'adversaire, s'il n'a rien à mettre dans la balance, vous salit comme pas possible. C'est long aussi. Mais quand on est dans son droit, il faut oser le faire et tenir parce que c'est en faisant condamner ces "marchands de sommeil" qu'il arrêteront leur trafic.
Par contre, le logement est reloué, en l'état, et comme il n'y a pas eu de classement d'insalubrité, mon proprio peut continuer à flouer des locataires tant qu'il le veut, du moment que ces personnes ne se plaignent pas
Pour résumer, j'ai prix en location une maison en mauvais état, le proprio devait continuer les travaux après mon installation et ce qui devait arriva, hop, proprio aux abonnés absents.
Dégâts des eaux, réparation mal faite, besoin d'avoir des infos, consultation CAF sur le logement décent (seule réponse de mon proprio "c'est de l'ancien, vous avez des goûts de luxe" ou "je ne suis pas obligé de fournir ci ou ça". conseil de la CAF de me rapprocher de la DDE et la DDE prend ma demande d'info comme une plainte.
Procédure administrative perdue dans les méandres français(es ?), pas de classification d'insalubrité, pas de moyens de pression. La DDE m'avait conseillé de mettre en place en même temps une procédure judiciaire. Idem, très long mais grâce à ma protection juridique, j'ai hérité d'un bon avocat, bon voulant dire qui connait ce type de dossier.
Les emmerdes ont commencé en 2008, la procédure judiciaire réelle (après passages d'experts) en 2010. En référé, normalement plus court.
Et ce matin, au courrier, j'ai information de l'avocat que le tribunal a condamné en premier ressort mon proprio. Il peut faire appel sous un mois (wait and see) mais quand on lit le jugement, on a du mal à imaginer comment faire changer de point de vue la justice. Et j'ai quant à moi, un jugement relatant fort bien comment j'ai été blousée. Ça fait du bien, ne serait ce que ça (point de vue finances, s'il paie, ce ne sera pas énorme, disons que je rembourserai ma mère des frais de déménagement qu'elle m'a avancé mais c'est toujours ça de moins de dû, je n'ai pas gagné au loto avec ce jugement) parce qu'à force, on se dit que c'est normal et que oui, on est exigeant mais non, il y a des lois et le jugement les rappelle.
Il y a des quantités de mal logés en France et ils n'osent pas faire entendre leurs droits.
Moi même, si la DDE n'avait pas pris comme plainte mon premier courrier et si elle ne m'avait pas demandé de mettre en place la procédure judiciaire (qui pouvait l'aider), je ne l'aurais pas fait.
C'est éprouvant, l'adversaire, s'il n'a rien à mettre dans la balance, vous salit comme pas possible. C'est long aussi. Mais quand on est dans son droit, il faut oser le faire et tenir parce que c'est en faisant condamner ces "marchands de sommeil" qu'il arrêteront leur trafic.
Par contre, le logement est reloué, en l'état, et comme il n'y a pas eu de classement d'insalubrité, mon proprio peut continuer à flouer des locataires tant qu'il le veut, du moment que ces personnes ne se plaignent pas
