Un pauv' petit 50 litres abandonné là, au milieu d'autres détritus. J'ai alors formulé une incantation muette à mon usage perso "si t'es encore là au retour, je t'adopte" !... A l'Ile Marante, une bouture d'osier par-ci, une bouture d'aulne par-là, des têtes d'orties toutes fraîches pour les crevettes, je fais durer, pour tester le Destin. Chemin du retour... Le bac était toujours là. L'ai soulevé comme le saint sacrement, et là, les puissances supérieures ont testé ma volonté, parce que ramener un cinquante litres dégueulasse à pied, avec deux clebs qui tirent sur leur laisse, c'est une épreuve initiatique, moi j'vous l'dis !
Bon, il fait soleil et le programme est le suivant : test d'étanchéité sur la table du jardin (et il a intérêt à être étanche, ce bac, avec ce que j'en ai bavé pour le ramener !), nettoyage à la lame de rasoir pour virer les traces de calcaire, pêchage du surplus de feuilles mortes au fond de la jarre des tanichtys - c'est plein de bébêtes, ça fera un bon sol pour le nouveau bac - et surtout surtout surtout, activité fantasmatique intense pour trouver où va aller cette nouvelle cuve et ce que je vais mettre dedans !
C'est parti tout seul à la lame de rasoir + chiffon microfibres pour le reste du bac. Il est étanche, pas beaucoup rayé, en eau, et Desti en a eu la primeur tout à l'heure ! J'adoooooooooooore les bacs gratuits !
