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C'est l'histoire d'un petit....
Posté : sam. 14 mai 2005 à 9:32
par leporc-épic
C'est l'histoire d'un petit platy pas très en forme dont le maitre qui a l'idée saugrenue de le mettre dans une poubelle qui fait office aquarium à l'exterieur après avoir lu ça sur internet(internet qui n'est pas tjr sûr)
Donc se petit platy malade se retrouve dans une poubelle de 16°C avec des feuille des dechets d'insectes ainsi que les insectes en question, son maitre c'est dit qu'il ne surviverait pas etant deja malade et il cru qu'il avait raison car quelques minutes après l'insertion il le voit sur le dos en train de flotter

il desside de le laisser quelques minutes au cas ou mais à son retour.....plus de poisson il a regardé partout mais ne le voit pas et abandonne.
Hier il introduit un nouveau platy et voit un petit poisson de couleur rouge remonter à la surface son maitre fu très surpris car il navait rien vu dans la poubelle depuis 2 semaines sauf des cocinelles en train de se noyer
Donc le petit platy rouge aurait'il retrouvé son instinct naturel?? l ol
Re: C'est l'histoire d'un petit....
Posté : sam. 14 mai 2005 à 9:46
par pacu
leporc-épic a écrit :car il navait rien vu dans la poubelle depuis 2 semaines sauf des cocinelles en train de se noyer
aaaaaarrrrrrgggggghhhhhh !
Assassin !

Posté : sam. 14 mai 2005 à 9:48
par pepejul
belle histoire... j'ai un peu connu la même en plus grand : mon m'ti frère avait l'angine (il avait pas 10 ans) et on a rempli le bassin avec l'eau du puit (14°C)..il a voulu aller dedans pour placer le tuyau et il est resté jusqu'à avoir l'eau à la taille...ensuite il a plongé et gigoté dans l'eau glacée pour s'amuser à faire crier notre mère...il est sorti de l'eau : guéri !
humidité...à m'éditer...euh à méditer !
(en même temps il avait peut être des parasites intestinaux quele froid à tué...)
Posté : sam. 14 mai 2005 à 10:41
par Mattier
Au-delà des échecs qui restent à analyser, ce genre d'histoire pose fondamentalement des questions à l'aquariophilie classique, même si elle refuse d'entendre, comme nous l'avons souvent constaté sur certains forums.
Leur idée est que ce que nous faisons revient juste à des mauvais traitements que quelques poissons (ceux qui n'en meurent pas) "supportent" sans mourir, mais en étant à leurs limites et avec sans doute des préjudices sur le long terme.
Je crois personnellement qu'il y a autre chose à découvrir. Nous ne parlons pas de nous écarter dangereusement des paramètres habituels... C'est pire que ça : nous sommes en rupture totale. Les écarts jour-nuit que nos poissons acceptent souvent sont inexplicables.
Dire qu'un Tanichthys peut supporter des températures basses à condition d'être progressivement habitué n'explique rien. Nos poissons vivent avec des températures fluctuantes en permanence (un peu trop basses en ce moment, c'est vrai !), et fluctuant rapidement, en quelques heures à peine.
L'expérience est à peine commencé et nous verrons bien. Mais je pense vraiment que ce que nos poissons vivent échappe à la théorie aquariophile. Dire que nous sommes juste à la marge des fourchettes théoriques de l'aquariophilie ne tient pas à mon avis.
Posté : sam. 14 mai 2005 à 11:00
par pepejul
On est en plein dans le flou de la vie... A partir du moment ou on définit des conditions de vie "optimales" pour une espèce type, on laisse de côté les variations naturelles (certaines populations plus en altitude, microclimats...) De plus, les variétés d'élevage sont archi dénaturées (discus à 32¨C bourré d'antibiotiques...). par conséquent il faut déterminer non pas un dogme de : "les bonnes conditions pour cette espèce c'est telle température, telle dureté, tel paramètre..."mais plutôt : j'ai des individus de telle espèce, je les mets dans telles conditions et je vois :
- de belles couleurs
- une reproduction saine et nombreuse
- un comportement "naturel" (fuite, recherche de nourriture, parade amoureuse ou territoriale...)
- une faible mortalité
donc je pense que ces conditions leurs conviennent, mais vous pouvez essayer autre chose... ça sera peut être aussi bien !
celui qui affirme agit en dictateur, celui qui interroge pratique le chemin vers la sagesse...
Posté : sam. 14 mai 2005 à 12:17
par Mattier
Oui, je crois que les aquariophiles ont raison de dire que les poissons ne supportent pas ça en aquarium. C'est sûrement vrai.
Mais ils doivent bien admettre qu'ils le supportent très bien s'ils sont placés dans d'autres conditions. Tous les paramètres dépendent donc les uns des autres.
Personnellement, je supporte très bien de me priver de bonne bouffe, mais si je dois aussi supporter ma belle-mère, une scène de ménage, le chômage et arrêter de fumer, la privation de bonne bouffe ne sera plus acceptable et je vais tomber malade.
Les stress s'accumulent, et même un stress positif (tomber amoureux par exemple) peut devenir négatif et rendre malade si les autres stress sont par ailleurs trop nombreux.
Je suis quant à moi convaincu que le stress joue un rôle très important pour réduire l'endurance des poissons en aqua.
Posté : dim. 15 mai 2005 à 11:22
par pepejul
bien dit !
Posté : lun. 16 mai 2005 à 22:36
par pacu
Mattier a écrit :Je suis quant à moi convaincu que le stress joue un rôle très important pour réduire l'endurance des poissons en aqua.
J'en suis convaincue aussi.
Ce n'est d'ailleurs absolument pas typique, ni aux aquas, ni aux poissons:
Le stress provoque, même chez les humains, une production de corticoïdes par les glandes surrénales.
Les corticoïdes sont semblable à la cortisone.
Ils provoquent une diminution des défenses immunitaires.
Donc une plus grande sensibilité aux maladies.
Pour ce qui est de la vie en extérieur; pour les poissons, je n'en sais rien, je n'ai pas encore testé. Mais pour les tortues de Floride, c'est flagrant: si elles sont malades en fin d'hibernation, en bac intérieur, le simple fait de les mettre dehors suffit à les guérir en quelques jours.
Elles se portent beaucoup mieux dans le jardin, même si la T° est fraîche (les miennes sont sorties à la mi - avril.)