
... Mon arrière-grand père faisait les poubelles, au grand désespoir de sa femme. Il avait accumulé ainsi une quantité impressionnante de clous, morceaux de ferraille, bouts de bidules qui "pourraient servir peut-être à quelque chose". Parfois, il trouvait des trésors, comme ce vieux dico qu'il m'avait offert, et que j'adorais lire comme un roman, du haut de mes 8 ou 9 ans. Je dois tenir de lui, je marche toujours les yeux rivés sur le trottoir, les caniveaux, toussa toussa, ce qui m'a permis de trouver plusieurs fois des billets de banque (dont un faux, la honte de ma vie quand j'ai voulu payer avec), des aquas et pleins d'autres machins.
Ce matin, en revenant de courses, j'ai vu un pauvre bac Riviera abandonné avec un reste de tiges desséchées : il a fini en haut de mon caddie de Zézette, et je viens de tenter un sauvetage. Le plus rigolo, c'est que je n'ai pas la moindre idée de ce que sont les racines que j'ai soigneusement épluchées et replantées dans du terreau tout neuf
