Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Alors, Kilwen, pour les châtaignes d'eau, tu as quelques options :
- le plus simple, c'est d'en faire commander par une jardinerie quelconque : quelques jours plus tard, pour moins de 4 € (en principe), tu as un pied, facilement multipliable,
- avec des échanges (pour l'instant, je n'en ai que 2, mais dès que je me le sens, je tente des multiplications et, forcément, des échanges),
- dans la nature : je le déconseille vivement, cette plante étant protégée à présent dans pas mal d'endroits ;
Pour les échanges, j'ai l'impression que la plupart des proprios de bassins sont passés à la laitue d'eau, pistia et autres trucs exotiques ; mais il doit s'en trouver encore qui, à tout hasard, ont de la natans. Attention, certaines plantes sont dénommées châtaignes d'eau mais sont en réalité des variétés asiatiques, voire indiennes, rien à voir avec notre bonne et sympatoche châtaigne d'eau à nous (les autres sont tout aussi promptes à proliférer en pleine nature, et ça c'est pô bien).
- le plus simple, c'est d'en faire commander par une jardinerie quelconque : quelques jours plus tard, pour moins de 4 € (en principe), tu as un pied, facilement multipliable,
- avec des échanges (pour l'instant, je n'en ai que 2, mais dès que je me le sens, je tente des multiplications et, forcément, des échanges),
- dans la nature : je le déconseille vivement, cette plante étant protégée à présent dans pas mal d'endroits ;
Pour les échanges, j'ai l'impression que la plupart des proprios de bassins sont passés à la laitue d'eau, pistia et autres trucs exotiques ; mais il doit s'en trouver encore qui, à tout hasard, ont de la natans. Attention, certaines plantes sont dénommées châtaignes d'eau mais sont en réalité des variétés asiatiques, voire indiennes, rien à voir avec notre bonne et sympatoche châtaigne d'eau à nous (les autres sont tout aussi promptes à proliférer en pleine nature, et ça c'est pô bien).
- Guillaume_851
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Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
C'est vraiment joli, j'adore
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Merci pour tes infos ralke. Si tu en as en trop un jour je suis preneuse. Par chez moi j'en trouve pas, mais il y a bien les laitues et jacinthes d'eau, mais ça ne tient pas l'hiver
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Pas de soucis, dès que je pige le coup pour les scinder sans les tuer, je t'en réserve.
Pour l'instant, je n'ose pas trop les charcuter.
Dans l'idéal, je récupèrerai des fruits (vraiment plus facile pour le transport je pense).
Pour l'instant, je n'ose pas trop les charcuter.
Dans l'idéal, je récupèrerai des fruits (vraiment plus facile pour le transport je pense).
- Lysemna
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Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Ah ben si tu chopes assez de fruits, jsuis pas contre non plus. Les pistias, c'est pas le plus pratique, les plus grosses sont destinées à mourir l'hiver, ne rentrant pas dans mes bacs x)
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Je note les commandes (pour un produit que je n'ai pas encore, mais c'est ça le bizeness ! ).
Du coup, je vais vraiment essayer de les multiplier.
Du coup, je vais vraiment essayer de les multiplier.
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Je fais une mise à jour pour mon bac à moi.
Il s'est passé des tas de trucs, et comme ce sujet est passé de projet à suivi, je continue ici.
Tout d'abord, misère, mes bouvières ont développé les fameux points blancs et ont défuncté, à mon grand désespoir. Elles avaient pourtant pas trop mal réussi l'adaptation, étaient passées à un régime alimentaire très spirogyrien, s'amusaient comme des poissons fous avec l'anodonte. Bref, de profundis. Je ne dis pas que je ne retenterai pas une autre fois.
Une bienfaitrice qui se reconnaîtra m'a ensuite fait passer des cagouilles, notamment des limnées stagnalis et autres bithynies, parce que je souhaitais avoir plus de variété et du calibre plus spectaculaire que les physes et autres patellines.
Eh ben, j'ai été servi ! Les stagnalis ont été fidèles à leur réputation, se sont gentiment multipliées, puisqu'elles avaient une sacrée marge de manœuvre alimentaire, avec ma spirogyre invasive et... elles ont tout simplement réglé le problème de l'invasion de filamenteuse. Mais, réglé quoi. En août, on aurait simplement dit qu'elles s'étaient transformées en déménageurs, qu'elles avaient roulé la spiro comme on plie une moquette, puis basta, plus d'algue verte. Du haut vers le bas. A ce jour, on voit partout clairement les moindres détails, sans le flou artistique des filamenteuses.
Ma seule inquiétude, c'est ce qui va se passer maintenant : les stagnalis ne sont pas connues pour réfréner leur fringale. Heureusement que les valisneria spiralis poussent vite, j'espère qu'on va atteindre un plateau et que la population de stagnalis va se stabiliser.
J'ai bien encore un peu de Cladophora, mais c'est tutafé gérable voire utile.
Du coup, j'ai même pu observer des planorbes résiduelles qui ont résisté à tout. Et j'ai enfin trouvé un fournisseur de... desmaresti, qui a l'air fiable. Je croise les doigts, mais la fin de l'année va peut-être enfin me voir accueillir ces demoiselles.
Bon, la littérature c'est bien joli, mais je posterai quelques photos (avec la qualité légendaire qui est ma marque de fabrique) pour illustrer.
Il s'est passé des tas de trucs, et comme ce sujet est passé de projet à suivi, je continue ici.
Tout d'abord, misère, mes bouvières ont développé les fameux points blancs et ont défuncté, à mon grand désespoir. Elles avaient pourtant pas trop mal réussi l'adaptation, étaient passées à un régime alimentaire très spirogyrien, s'amusaient comme des poissons fous avec l'anodonte. Bref, de profundis. Je ne dis pas que je ne retenterai pas une autre fois.
Une bienfaitrice qui se reconnaîtra m'a ensuite fait passer des cagouilles, notamment des limnées stagnalis et autres bithynies, parce que je souhaitais avoir plus de variété et du calibre plus spectaculaire que les physes et autres patellines.
Eh ben, j'ai été servi ! Les stagnalis ont été fidèles à leur réputation, se sont gentiment multipliées, puisqu'elles avaient une sacrée marge de manœuvre alimentaire, avec ma spirogyre invasive et... elles ont tout simplement réglé le problème de l'invasion de filamenteuse. Mais, réglé quoi. En août, on aurait simplement dit qu'elles s'étaient transformées en déménageurs, qu'elles avaient roulé la spiro comme on plie une moquette, puis basta, plus d'algue verte. Du haut vers le bas. A ce jour, on voit partout clairement les moindres détails, sans le flou artistique des filamenteuses.
Ma seule inquiétude, c'est ce qui va se passer maintenant : les stagnalis ne sont pas connues pour réfréner leur fringale. Heureusement que les valisneria spiralis poussent vite, j'espère qu'on va atteindre un plateau et que la population de stagnalis va se stabiliser.
J'ai bien encore un peu de Cladophora, mais c'est tutafé gérable voire utile.
Du coup, j'ai même pu observer des planorbes résiduelles qui ont résisté à tout. Et j'ai enfin trouvé un fournisseur de... desmaresti, qui a l'air fiable. Je croise les doigts, mais la fin de l'année va peut-être enfin me voir accueillir ces demoiselles.
Bon, la littérature c'est bien joli, mais je posterai quelques photos (avec la qualité légendaire qui est ma marque de fabrique) pour illustrer.
- Gerarducomptoir
- Vrai bourricot
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- Localisation : Villefranche / Saone (69)
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
C'est sûr qu'une littérature ( même de bonne qualité comme la tienne ) ne remplacera jamais des photos ( même de piètre qualité )
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Ayé, les photos.
Les nouveaux acteurs géopolitiques incontournables des guerres spirogyriennes :
Un des spécimens à taille adulte !
Un des coins du bac, avec de la verdure à foison (et non plus simplement de la filamenteuse :
Et une allusion fine au pseudo de l'un des membres de cet excellent forum :
A venir, croisons les doigts : les nouvelles stars du club, des desmaresti !
Les nouveaux acteurs géopolitiques incontournables des guerres spirogyriennes :
Un des spécimens à taille adulte !
Un des coins du bac, avec de la verdure à foison (et non plus simplement de la filamenteuse :
Et une allusion fine au pseudo de l'un des membres de cet excellent forum :
A venir, croisons les doigts : les nouvelles stars du club, des desmaresti !
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
L'hiver est arrivé mais cela n'a pas servi de prétexte à mon bac pour totalement s'endormir. Malgré les gelées fréquentes, le bac, à couvert sous l'auvent, a entamé son rythme de croisière hivernal.
Bon, comme je poste de mon bureau, je ne pourrai pas envoyer les photos des crevettes desmaresti qui se sont acclimatées, mais je ne résiste pas à l'envie de donner des nouvelles quand même.
D'abord, il faut rappeler que mon bac est raisonnablement éclairé, entre midi et deux, les rayons de soleil caressent gentiment tout ça, ce qui explique sans doute que de la vie à peu près dynamique s'y maintient même en décembre (et qu'en été, j'ai lutté avec la dernière énergie contre les filamenteuses, on n'a rien gratuitement).
Donc, tous les mollusques sont encore opérationnels : patellines (des fleuves et non lacustre, j'en ai bien peur), planorbes, lymnées stagnalis (dont les plus grosses ont défuncté, probablement de vieillesse / ou de froid ?) et bithynies communes, OK. Les physes ont disparu à peu près en même temps que sont venues les lymnées stagnalis, je ne peux m'empêcher d'y voir un rapport de cause à effet.
Les gammares et autres aselles sont toujours actives, même si les aselles donnent plus de signes de léthargie que les gammares, j'aurais plutôt cru l'inverse.
Des cladocères divers (daphnies mais pas que), d'un calibre moindre qu'en été, mais quand même.
Des micronectes continuent de batifoler un peu partout (bonnes concentrations sur le sable de Loire, ce qui laisse entendre reproduction).
L'anodonte semble faire comme d'hab', calée contre une racine et à moitié enterrée, elle filtre.
Et les desmaresti, pour la plupart du temps planquées sous des rebords ou racines, mais actives tout de même.
Côté végétal, le repos végétatif laisse malgré tout la place à une croissance lente, avec les vallisneries, myriophylles, et un peu d'algue verte de type cladophore, en régression comme il se doit à cette période, la scirpe qui donne l'impression de se dupliquer et quelques mousses dulcicoles, qui profitent du repos des autres pour tenter une percée toute relative.
Bon, comme je poste de mon bureau, je ne pourrai pas envoyer les photos des crevettes desmaresti qui se sont acclimatées, mais je ne résiste pas à l'envie de donner des nouvelles quand même.
D'abord, il faut rappeler que mon bac est raisonnablement éclairé, entre midi et deux, les rayons de soleil caressent gentiment tout ça, ce qui explique sans doute que de la vie à peu près dynamique s'y maintient même en décembre (et qu'en été, j'ai lutté avec la dernière énergie contre les filamenteuses, on n'a rien gratuitement).
Donc, tous les mollusques sont encore opérationnels : patellines (des fleuves et non lacustre, j'en ai bien peur), planorbes, lymnées stagnalis (dont les plus grosses ont défuncté, probablement de vieillesse / ou de froid ?) et bithynies communes, OK. Les physes ont disparu à peu près en même temps que sont venues les lymnées stagnalis, je ne peux m'empêcher d'y voir un rapport de cause à effet.
Les gammares et autres aselles sont toujours actives, même si les aselles donnent plus de signes de léthargie que les gammares, j'aurais plutôt cru l'inverse.
Des cladocères divers (daphnies mais pas que), d'un calibre moindre qu'en été, mais quand même.
Des micronectes continuent de batifoler un peu partout (bonnes concentrations sur le sable de Loire, ce qui laisse entendre reproduction).
L'anodonte semble faire comme d'hab', calée contre une racine et à moitié enterrée, elle filtre.
Et les desmaresti, pour la plupart du temps planquées sous des rebords ou racines, mais actives tout de même.
Côté végétal, le repos végétatif laisse malgré tout la place à une croissance lente, avec les vallisneries, myriophylles, et un peu d'algue verte de type cladophore, en régression comme il se doit à cette période, la scirpe qui donne l'impression de se dupliquer et quelques mousses dulcicoles, qui profitent du repos des autres pour tenter une percée toute relative.
- domi03
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Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Il doit être bien sympa à observer, ce bac!
- Souillondu01
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Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Quand je lis la prose de Ralke, j'ai tout de suite envie d'aller farfouiller dans une mare pour voir toutes les bestioles dont il parle... et puis je mets le nez dehors, et j'me rappelle que ça caille !
- Guillaume_851
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- Enregistré le : ven. 14 mars 2014 à 22:11
- Localisation : Rhône-Alpe, Rhône, Mornant
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Sympa tout ça dis donc
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Ah ! Souillon, comme je te comprends. L'hiver, il a beau se passer des tas de trucs super importants pour la mare, c'est quand même super frustrant comme saison pour l'observation.
Il faut vraiment que je me secoue pour envoyer les photos.
Il faut vraiment que je me secoue pour envoyer les photos.
Re: Le bac de Ralke : produits du terroir midi-pyrénéen...
Bon, je suis toujours fâché avec mon appareil photo, mais je ne résiste pas à l'envie de partager la Bonne Nouvelle : mes crevettes desmaresti, elles sont amoureuses et j'ai ma première grainée !
Youhou !
Bon, maintenant, faut que je gère l'angoisse du destin de mes futures mini-crevettes.
Et j'ai des tas de nouveaux trucs dans mon bac (surtout des larves d'insectes non identifiées), en plus des anciens qui ont tous pas mal supporté l'hiver.
Youhou !
Bon, maintenant, faut que je gère l'angoisse du destin de mes futures mini-crevettes.
Et j'ai des tas de nouveaux trucs dans mon bac (surtout des larves d'insectes non identifiées), en plus des anciens qui ont tous pas mal supporté l'hiver.