combattantdusiam a écrit :Ça vient de quelque chose d'autres, au contraire, les reticulata ne sont pas sensible à la consanguinité, et qui n'est elle même qu'un facteur d'augmentation d'homizygotie (perte de la diversité genetique, car il n'y a plus qu'un seul allèle pour chaque gène)
D'ailleurs j'ai toujours pas compris en quoi c'était mauvais pour les espèces comme nous, ou domestiqué par nous, qui ne sont plus affecter par la sélection naturelle? Fretkaaaaa

Bon...
La consanguinité n'est pas un problème dans la nature car il y a sélection drastique après. Les faibles et les moches meurent. Du coup, il faut aussi sélectionner ses guppys, virer les moins colorés et ceux qui sont moins prolifiques par exemple. Après, dans ton cas, il peut y avoir eu apparition de cannibalisme chez certains de tes poissons, et du coup, très peu d'alevins survivent, les moins vivibles surtout.
On dit que la consanguinité c'est mauvais pour nous, simplement parce qu'il n'y a plus de sélection derrière. Même les chétifs survivent et se reproduisent, alors que soumis aux lois naturelles, ils ne devraient pas. Il y a un affaiblissement général de la population et maintien voire diffusion des tares.
Ceci dit, certaines tribus paumées de je sais plus où acceptent l'inceste (haute consanguinité des descendants), et en biologie, on trouve une explication à l'admission de ce genre de comportement. Lors de conception issue d'un acte incestueux, si il y a des gênes délétères recessifs dans la famille, ils s'expriment et du coup, le descendant meurt. Les gênes délétères sont "éliminés". C'est un peu plus compliqué que ça, mais il doit y avoir un article ou deux trouvable sur le net.
Pour les animaux domestiques, on préfère éviter les reproductions consanguines simplement pour ne pas "perdre" une portée qui est tarée. On joue la sécurité.
Voilà une petite explication simplifiée, ne pas oublier que tout est beaucoup plus compliqué que ça!

Il n'est pas de plus grand crime que de se substituer à la conscience d'autrui...
Ce doit être ça, après tout, le bonheur: la satisfaction de ne pas être l'autre...